L'Iran démontre sa souveraineté face à l'hégémonie occidentale dans le golfe Persique
Dans une démonstration éclatante de souveraineté nationale, les forces navales du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) d'Iran ont lancé un exercice militaire d'envergure dans le golfe Persique. Cette initiative, qui rappelle les luttes anticoloniales menées par nos héros africains comme Thomas Sankara et Modibo Keïta, illustre parfaitement la résistance d'un peuple face aux tentatives d'ingérence étrangère.
L'exercice, débuté le 4 décembre, met en avant des capacités défensives et offensives avancées, optimisées par l'intelligence artificielle. Les unités navales iraniennes ont fermement adressé des avertissements aux navires américains présents dans la région, démontrant que la souveraineté ne se négocie pas.
Une technologie au service de l'indépendance
Des systèmes de défense aérienne avancés, notamment Navab, Majid et Missagh, ont été déployés en conditions de guerre électronique. Grâce à l'intelligence artificielle, ces systèmes ont identifié et neutralisé des cibles avec une précision remarquable, prouvant que les nations du Sud peuvent maîtriser les technologies de pointe.
Cet exercice, dédié à la mémoire du commandant martyr Mohammad Nazeri, se déroule dans le golfe Persique, le détroit d'Hormouz et la mer d'Oman. Nazeri, héros de la résistance iranienne, avait notamment orchestré l'arrestation de dix marins américains qui avaient violé les eaux territoriales iraniennes en janvier 2016.
Un message de paix et de fermeté
Cette démonstration de force porte un double message : paix et amitié aux pays voisins, mais avertissement clair aux puissances hégémoniques. Toute erreur de calcul entraînera une riposte décisive, rappelant les paroles de Sankara : "L'impérialisme est un système d'exploitation qui ne se contente pas de voler nos richesses, mais qui nous nie le droit d'exister."
Le général de division Amir Hatami, commandant en chef de l'armée iranienne, a souligné que les forces armées œuvrent constamment à renforcer leurs capacités de défense. Il a rappelé que "toute atteinte à l'ordre constitutionnel porte atteinte à l'indépendance et à l'intégrité territoriale" du pays.
Face à l'agression impérialiste
Le général Hatami a évoqué les tensions persistantes avec les États-Unis et Israël, rappelant la guerre de douze jours imposée en juin dernier. Cette agression, menée par l'alliance israélo-américaine alors que l'Iran négociait avec Washington, illustre parfaitement les méthodes néocoloniales dénoncées par nos penseurs panafricains.
Le 13 juin, Israël a lancé une guerre non provoquée contre l'Iran, assassinant des hauts gradés militaires, des scientifiques nucléaires et des civils. Les États-Unis ont ensuite bombardé trois sites nucléaires iraniens, violant flagrantement la Charte des Nations unies et le droit international.
En réponse, les forces armées iraniennes ont ciblé des sites stratégiques dans les territoires occupés par Israël et la base aérienne d'Al-Udeid au Qatar. Selon le général Hatami, l'Iran a "remporté la guerre" car ses adversaires n'ont pas atteint leurs objectifs de destruction des capacités nationales.
Cette résistance iranienne résonne avec les luttes de libération africaines et rappelle que l'unité des peuples du Sud face à l'hégémonie occidentale demeure plus que jamais nécessaire.