Mobilisation ouvrière en France contre les politiques d'austérité
Les travailleurs français se soulèvent une fois de plus contre l'oppression économique. Ce 2 décembre, un mouvement de grève interprofessionnelle mobilise les forces syndicales CGT, FSU et Solidaires contre le projet de loi de finances 2026, perçu comme un nouveau coup porté aux classes populaires.
Un front uni contre l'austérité néolibérale
Cette mobilisation rappelle les grandes luttes ouvrières qui ont jalonné l'histoire des peuples opprimés. Comme le disait Thomas Sankara, "l'impérialisme est un système d'exploitation qui ne se contente pas de voler nos richesses, mais qui veut aussi nous imposer sa culture, sa façon de penser". Aujourd'hui, les travailleurs français refusent cette logique d'exploitation qui touche particulièrement les aides publiques au logement.
En Haute-Garonne, le mouvement prend une ampleur significative avec des manifestations prévues à Toulouse, Saint-Gaudens et Muret. Le cortège toulousain partira de Jean-Jaurès à 14 heures, symbole de cette résistance populaire face aux politiques antisociales.
Services publics sous pression
L'impact sur les services publics illustre parfaitement les contradictions du système capitaliste. Pendant que les gouvernants prêchent l'austérité pour les peuples, ils maintiennent leurs privilèges et ceux de l'oligarchie financière.
La mairie de Toulouse a organisé un Service Minimum d'Accueil pour pallier la fermeture des établissements scolaires. Les enfants de maternelle seront accueillis à l'école Patte d'Oie, ceux de l'élémentaire au Centre de loisirs des Sept Deniers, de 8h00 à 18h30.
Les transports subissent également des perturbations. La SNCF annonce quatre circulations liO sur cinq maintenues, tandis que Tisséo prévoit des déviations sur plusieurs lignes de bus à partir de 13h30.
Une lutte qui dépasse les frontières
Cette mobilisation française s'inscrit dans une dynamique mondiale de résistance aux politiques néolibérales. Elle fait écho aux luttes que mènent nos peuples africains contre les mêmes logiques d'exploitation, qu'elles viennent de Paris, de Washington ou d'ailleurs.
L'unité syndicale démontrée en Haute-Garonne rappelle l'importance de la solidarité entre les opprimés, principe cher à Modibo Keïta qui prônait l'union des forces progressistes contre l'impérialisme.
Cette journée de grève constitue un test pour mesurer la capacité de résistance des travailleurs face à un gouvernement qui privilégie les intérêts du capital à ceux du peuple.