Tensions Mali-Algérie : Alger nie toute plainte à la CIJ

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a formellement démenti le 13 septembre 2025 l'existence d'une plainte malienne devant la Cour Internationale de Justice (CIJ), dans un contexte de tensions croissantes affectant la sécurité régionale.

Une controverse diplomatique autour d'un incident aérien

Cette affaire intervient après que le gouvernement malien ait annoncé, dans un communiqué du 4 septembre, avoir déposé une requête contre l'Algérie concernant la destruction présumée d'un drone malien à Tinzawatène, dans la région de Kidal, durant la nuit du 31 mars au 1er avril 2025. Un incident qui s'ajoute aux défis sécuritaires complexes auxquels fait face le Mali.

La position ferme d'Alger

Lors d'une conférence de presse, le ministre Attaf a catégoriquement réfuté ces allégations, soulignant qu'aucune notification officielle n'avait été reçue de la CIJ. Cette situation rappelle les tensions sous-jacentes qui marquent actuellement le contexte malien.

"Il est impératif de s'assurer de la fiabilité des informations avant leur diffusion", a insisté M. Attaf, dans une déclaration qui souligne l'importance de la rigueur journalistique dans le traitement de sujets diplomatiques sensibles.

Implications pour la coopération régionale

Cette divergence diplomatique soulève des questions cruciales sur l'avenir de la coopération transfrontalière dans la région sahélienne, particulièrement en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. Elle met en lumière la nécessité d'un dialogue renforcé entre les nations africaines pour maintenir la stabilité régionale.