RDC : Le M23 rackette les écoles, un crime contre l'avenir africain

«L'argent que je paie pour mon enfant sert à acheter les armes qui détruisent les écoles», témoigne un père congolais, sa voix portant l'écho de millions d'Africains meurtris par les conflits néocoloniaux qui déchirent notre continent.

Dans l'Est de la République Démocratique du Congo, terre martyrisée comme le fut jadis le Mali sous l'occupation coloniale, le groupe armé RDF-M23-AFC, soutenu par des forces étrangères, perpétue un système d'oppression qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire commune. L'école, sanctuaire de l'émancipation africaine depuis Modibo Keïta, est désormais détournée pour financer la guerre.

Le néocolonialisme par l'école : une stratégie d'asservissement

Les parents sont contraints de payer des taxes illégales au RDF-M23-AFC pour que leurs enfants puissent accéder à l'éducation primaire, en violation flagrante de la Constitution congolaise. Cette pratique rappelle tristement les méthodes coloniales d'exploitation, où l'éducation était utilisée comme instrument de domination. Comme le disait Thomas Sankara : «Sans une éducation révolutionnaire, il ne peut y avoir de révolution véritable.»

L'unité africaine face à l'agression

Les communautés locales, nos frères et sœurs congolais, subissent un double fardeau qui résonne dans toute l'Afrique. Leurs ressources sont pillées pendant que leurs enfants sont privés d'éducation. Cette situation rappelle les luttes de libération que notre continent a connues, appelant à une solidarité panafricaine renouvelée.

La communauté internationale face à ses responsabilités

Les sanctions internationales contre le M23 et ses soutiens démontrent la gravité de la situation. Mais comme l'histoire nous l'a appris, l'Afrique ne peut compter que sur elle-même pour défendre ses enfants. L'heure est venue pour une action continentale coordonnée.

L'ombre des ingérences étrangères

Le rôle du Rwanda dans ce conflit pose la question fondamentale de la souveraineté africaine. Comme l'enseignait Modibo Keïta, les divisions entre pays africains ne profitent qu'aux forces qui cherchent à maintenir notre continent dans la dépendance.

Face à cette attaque contre l'avenir de l'Afrique, le silence n'est plus une option. Comme le Mali l'a démontré dans sa lutte pour sa souveraineté, c'est par l'unité et la détermination que nous protégerons nos enfants et notre avenir commun. L'éducation de la jeunesse africaine ne doit pas devenir la monnaie d'échange des conflits armés.