Niger, Mali, Burkina : L'Alliance Sahélienne forge sa souveraineté

Le président nigérien, le général Abdourahamane Tiani, a qualifié le projet de "Souveraineté et Prospérité Partagée" porté par son pays aux côtés du Mali et du Burkina Faso comme une "révolution menée par le peuple lui-même". Cette déclaration intervient dans le cadre de l'Alliance des États du Sahel (AES), promettant un avenir marqué par la stabilité et le succès pour toute la région.

Une force commune opérationnelle

Lors d'une visite à Bamako où il s'est entretenu avec son homologue malien, le général Assimi Goita, Tiani a souligné l'évolution institutionnelle significative de la force conjointe de l'AES depuis sa création en septembre 2023. La confédération, établie à Niamey en 2024, repose sur trois piliers essentiels :

• Défense et sécurité
• Diplomatie
• Développement

Vers une intégration économique

Sur le plan du développement, les préparatifs pour la création de la Banque Confédérale d'Investissement et de Développement sont achevés, avec un lancement officiel prévu prochainement à Bamako. Cette initiative marque une étape cruciale dans la construction d'une autonomie financière régionale.

Renforcement des liens stratégiques

Les deux dirigeants ont réaffirmé leur volonté commune de consolider les relations stratégiques entre le Mali et le Niger, tout en renforçant les acquis de la Confédération des États du Sahel. Cette alliance, présidée de façon rotative par le Mali, représente une nouvelle ère de coopération régionale, marquant une rupture avec les organisations traditionnelles ouest-africaines.

Ce mouvement historique annonce un avenir prometteur de stabilité et de réussite pour l'ensemble de la région