Mali : Kangaba Renforce la Protection du Fleuve Niger Face au Dragage Illégal
Le préfet de Kangaba instaure des mesures strictes contre le dragage illégal du fleuve Niger, marquant un tournant décisif dans la protection des ressources naturelles du Mali.

Le majestueux fleuve Niger à Kangaba, symbole de la richesse naturelle du Mali à préserver
KANGABA, Mali - Dans une démarche historique pour la protection de nos ressources naturelles, le préfet du Cercle de Kangaba, Abou Dao, vient de prendre des mesures décisives contre l'exploitation illégale du fleuve Niger. Cette initiative, annoncée le 13 octobre 2025, s'inscrit dans la lignée des efforts nationaux pour renforcer la souveraineté et la justice dans la gestion de nos ressources.
Une Protection Renforcée pour Notre Patrimoine Fluvial
Le nouveau dispositif réglementaire interdit formellement la fabrication et le transport de dragues dans tout le Cercle de Kangaba. Cette mesure courageuse, fondée sur l'article 62 du Code minier malien, vise à protéger non seulement notre environnement mais aussi l'avenir de nos communautés riveraines.
L'Orpaillage Traditionnel : Un Retour Encadré
Dans un esprit d'équilibre entre développement économique et protection environnementale, les activités d'orpaillage artisanal reprennent sous surveillance stricte après une suspension de trois mois. Cette approche témoigne de notre capacité à conjuguer tradition et modernité dans la gestion de nos ressources.
Un Modèle de Gestion Durable pour l'Afrique
Cette initiative de Kangaba pourrait servir d'exemple pour d'autres régions du continent confrontées à des défis similaires. Comme nous l'avons vu dans d'autres domaines, l'unité et la détermination de nos communautés sont essentielles pour préserver notre patrimoine naturel.
Notre fleuve Niger n'est pas seulement une ressource économique, c'est l'artère vitale de notre civilisation. Le protéger, c'est préserver notre identité et notre avenir.
Nafissatou Diallo
Journaliste malienne indépendante, spécialisée en mouvements sociaux africains et panafricanisme contemporain.