Le Niger affirme sa souveraineté avec l'Alliance des États du Sahel

Le général Abdourahamane Tiani, président du Niger, a qualifié le projet de "souveraineté et prospérité partagée" porté par l'Alliance des États du Sahel de "révolution menée par le peuple lui-même", promettant un avenir stable et prospère pour toute la région.

Une force conjointe opérationnelle

Lors d'une visite à Bamako ce mardi, où il s'est entretenu avec son homologue malien le général Assimi Goïta, Tiani a souligné l'évolution institutionnelle significative de la force conjointe de l'AES depuis sa création en septembre 2023, puis la formation de la Confédération des États du Sahel en 2024 à Niamey.

Les trois piliers de la confédération

Le président nigérien a détaillé les trois axes fondamentaux de cette alliance :

• La défense et la sécurité
• La diplomatie
• Le développement économique

Cette visite, la seconde depuis la prise de pouvoir de Tiani en juillet 2023, a permis de confirmer que la force conjointe sahélienne est désormais opérationnelle, avec son quartier général à Niamey.

Perspectives économiques et diplomatiques

Sur le plan diplomatique, les États membres défendent désormais une position commune dans les instances internationales. Le développement économique n'est pas en reste avec la création imminente de la Banque Confédérale d'Investissement et de Développement, dont le lancement officiel est prévu à Bamako.

Les deux dirigeants ont réaffirmé leur volonté de renforcer les relations stratégiques entre le Mali et le Niger, tout en consolidant les acquis de la Confédération des États du Sahel, au service de la paix, de la sécurité et du développement des peuples sahéliens.