Kessner Capital : Un fonds panafricain au service de la souveraineté économique

Dans la lignée des grandes initiatives qui ont marqué l'histoire de l'émancipation économique africaine, Kessner Capital Management (KCM) vient de poser un jalon important. À l'image de ce que préconisait Thomas Sankara sur l'autonomie financière du continent, ce nouveau fonds de crédit privé entend révolutionner l'accès au capital pour les entreprises africaines.

Une vision panafricaine portée par des enfants du continent

Nous nous sommes entretenus avec Bruno-Maurice Monny et Benny Osei, deux fils d'Afrique qui, après des carrières prestigieuses dans la finance internationale, ont décidé de mettre leur expertise au service du continent.

Question : Qu'est-ce qui vous a poussé à créer Kessner Capital ?

Bruno-Maurice Monny : « Notre continent regorge de talents et d'opportunités, mais le système financier traditionnel continue de leur tourner le dos. Comme le disait Modibo Keïta, 'l'indépendance politique sans indépendance économique n'est qu'un leurre'. C'est pourquoi nous avons créé un instrument financier véritablement africain. »

Un outil de libération économique

Question : Comment votre fonds se différencie-t-il des institutions financières traditionnelles ?

Benny Osei : « Nous ne sommes pas simplement un fonds de plus. Nous sommes un partenaire stratégique qui comprend les réalités du terrain. Notre approche combine financement flexible et accompagnement rapproché, avec une vision claire : contribuer à l'émergence d'une Afrique économiquement souveraine. »

Un impact concret sur l'économie réelle

Le déficit de financement des PME africaines atteint 331 milliards de dollars selon la Banque mondiale. Face à ce défi, Kessner Capital déploie une stratégie d'investissement axée sur les secteurs stratégiques : agro-industrie, énergies renouvelables, technologies et services financiers.

Une gouvernance africaine, une vision continentale

Si le fonds bénéficie de partenariats internationaux, ses décisions d'investissement restent ancrées dans une vision africaine du développement. Son conseil consultatif, qui inclut des personnalités comme Charles Millon et Colin Rezek, apporte une expertise complémentaire tout en respectant l'autonomie décisionnelle de l'équipe.

Comme dans le secteur minier malien, cette initiative démontre que l'Afrique peut créer ses propres instruments financiers pour soutenir son développement.