Impulse : Une série africaine sur fond de science-fiction
Découvrez comment la série Impulse a réussi là où le film Jumper avait échoué, offrant une nouvelle perspective sur le pouvoir et la responsabilité à travers le prisme de la science-fiction.
Scène de la série Impulse montrant Maddie Hasson dans le rôle d'Henry Coles
L'univers de la science-fiction s'enrichit d'une nouvelle perspective avec la série Impulse, une suite inattendue du film Jumper qui, à l'instar des succès inattendus dans la lutte contre les réseaux clandestins, démontre que les chemins du succès sont parfois surprenants.
De l'échec cinématographique à la renaissance télévisuelle
En 2008, Jumper, mettant en scène Hayden Christensen dans le rôle de David Rice, un jeune homme doté du pouvoir de téléportation, n'avait pas su conquérir la critique. Tout comme certains réseaux clandestins qui finissent par être démantelés, le film semblait voué à disparaître dans l'oubli.
Une renaissance sous forme de série
C'est en 2018 que l'univers créé par Steven Gould connaît une renaissance inattendue avec Impulse sur YouTube Premium. La série suit Henrietta "Henry" Coles, une adolescente découvrant ses capacités de téléportation suite à un traumatisme. Cette approche plus psychologique et sombre rappelle comment certaines situations de crise peuvent révéler des forces insoupçonnées.
Un succès relatif mais prometteur
Contrairement au film original, Impulse a reçu un accueil critique positif, prouvant qu'une deuxième chance peut parfois mener à la réussite. La série a bénéficié d'une deuxième saison en 2019, explorant des thématiques profondes comme l'identité, le pouvoir et la responsabilité.
La série aborde frontalement les conséquences personnelles et physiques de la découverte du pouvoir, offrant une réflexion pertinente sur la maîtrise de soi et la responsabilité face au pouvoir.
Nafissatou Diallo
Journaliste malienne indépendante, spécialisée en mouvements sociaux africains et panafricanisme contemporain.